Le ying et le yang

Le 13 Septembre 2009 Hier soir, nous avons passé la soirée dans le quartier chinois de Downtown. De manière assez surprenante, une petite rue piétonière (Chung King Road) est devenue le hot spot des galeries émergentes de L.A.

C'est un endroit très romantique et improbable. Le jour des vernissages, la rue est en fête. Sous les lanternes rouge-kitsch (mettez les "s" où vous voulez, je ne suis pas Bernard Pivot) et sur fond de musique electro-glam, les galeries et magasins les plus "in" font bon ménage avec les cambuses et restos asiatiques traditionnels. Les enfants de Daniel Johnston au pays de Bruce Lee.

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Downtown L.A, c'est l'un des anciens pires quartiers de la ville. La journée, on se croirait à New York mais à la nuit tombée, les rues à buildings sont désertées ou plutôt habitées par les homeless. Depuis quelques années, le tendance s'inverse et la place se gentrifie. Esc-ce meilleur? Est-ce pour de bon? En tout cas, à en croire JJ Cale, on revient de loin.

httpv://www.youtube.com/watch?v=27ieRStrwEI

Downtown L.A. is a depressing place You can see young men with deep lines in their face They could all be something if somebody cared But nobody knows they're even down there Old woman walking with a sack on her back Picking up the garbage people put out back Men down there trying to walk the line Trading their soul for a bottle of wine In the inner city it ain't no good It's a long, long way from Hollywood Bad kind of people got a hold of the street They got something that the poor people need At two in the morning they bust your head Fat chance walking you'll end up dead It' the law of the jungle with a gun and a knife If you stay long enough you lose your life Man down there he couldn't be lying He was sleeping in the street and he couldn't keep from crying Said he'd been there for twenty one years Through the bars and the brawls and the blues and the tears Prop up the front the back falls down All around the canyons of L.A. town When he asked me for a dollar I looked him in his face Downtown L.A. is a depressing place

Aujourd'hui, changement de décor. Nous nous sommes fait un trip "humanum americanum" une semaine avant Disney. Il s'agit du LA County Fair. C'est aussi moche que n'importe quelle foire du monde sauf que le ciel est plus bleu et les attractions plus grandes et plus rapides. Ce qui suffit à faire passer une journée de tonerre aux mômes.

Moi, en temps normal, "Madou - Louise" en métro, c'est le maximum que je puisse donner comme moment de vie commune avec des frères humains inconnus. Aujourd'hui, malgrè tout le toutim, j'ai senti étonnamment le vent de la liberté et de l'aventure me souffler dans le dos. Je n'ai eu de cesse de penser à Martin Parr. Une journée à la LA County Fair, c'est 20 expos assurées pour lui.

Comme tout le monde, j'ai lu et vu des dizaines de reportages sur l'obésité aux USA. Par contre, je n'avais jamais vécu la malbouffe en live à ce point : omniprésente, grasse, surdimensionée. Les vrais hauts-le-coeur ne sont pas toujours la faute du Roller Coaster. Mention spéciale "dégoût" pour les Turkey Legs... "Cher amie, vous reprendrez bien une jambe de dinde?".

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Côté légéreté et finesse, notre coup de coeur du week-end revient au travail de Nancy Baker, qu'on pourrait comparer à un Wim Delvoye américain en femme, si cela a un quelconque sens... (Bernard, si tu me lis, elle n' a pas de galerie).

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