Mexico

Le 23 Septembre 2009 Aujourd'hui, on a déménagé. Il y avait des gens partout dans la maison : des carreleurs, des peintres, des déménageurs, des femmes de ménage, des livreurs de meubles et nous deux. Personne ne parlait anglais. On avait l'impression d'emménager à Mexico.

On passe la dernière nuit dans la petite maison qu'on loue depuis un mois et ce soir, sous une chaleur de plomb, j'ai eu soudainement et inconsciemment l'envie d'entendre à nouveau Maria Dolores Pradera, une chanteuse qu'on écoutait en boucle quand nous habitions Barcelone.

12 ans plus tard, nous emménageons dans la ville des anges peuplée de 55% d'hispaniques.

La roue tourne. Une putain de roue qui tourne.

Vas y Dolores, fais nous pleurer.

httpv://www.youtube.com/watch?v=rCzVSpoX64Y

Bon on est une heure plus tard que tout à l'heure et je reviens vers ce blog. Tant que nous sommes dans la nostalgie latine, je vous fais la totale. Je viens de réécouter notre bolero préféré du temps lointain où nous habitions Buenos Aires. C'est un gros bellâtre mexicain du nom de Luis Miguel qui le chante. Malgré des paroles aussi renversantes qu'une liste des courses au Delhaize et du violoneux bien lourdingue qui déborde de la marmite, moi, çà me retourne à chaque fois. Ce soir, n'en déplaise à mes amis de Bang, je fais mon coming-out, "Te extraño" de Luis Miguel est dans le top 25 des chansons de ma vie. Si un jour je meurs, je veux çà à l'after de mon enterrement. Car que ce soit d'émotion ou de rire, les pleurs sont garanties.

Donc, vas y, Gros Luis, fais nous pleurer.

httpv://www.youtube.com/watch?v=QCA9kK7m0UM