Au delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable

Le 13 Décembre 2010

Suite à la sortie récente de leur catalogue sur iTunes, les Beatles sont sur tous les billboards de Los Angeles. Si on est bien content que les héritiers des Fab Four reçoivent des camions de dollars (ils en avaient sûrement besoin), on reste songeur devant cette campagne marketing mégalomane vantant les mérites d'un répertoire vieux de 40 ans.

Au sein d'une industrie musicale en crise répétée, Steve Jobs possède le plus grand magasin de disques du monde et a la main sur 40% des ventes de musique tous media confondu. Il l'a annoncé lui même : We love the Beatles and are honored and thrilled to welcome them to iTunes. Merci Steve, c'est une belle leçon d'amour que tu nous donnes là.

Devant tant d'inventivité, Sony a décidé de frapper encore plus fort qu'iTunes et depuis quelques jours, on voit apparaître sur les mêmes billboards la promo d'un produit musical à la fraîcheur tout aussi douteuse; le nouvel album d'un mec refroidi depuis un an et demi : l'inoxydable Michael Jackson. On se pince pour y croire.

A l'heure où l'on commémore les 30 ans de la mort de John Lennon dont on essaie de nous refourguer la millième compilation, on se dit que les mots de la chanson de son copain Paul n'ont jamais été tant d'actualité. Oh I believe in yesterday.